Dame Nature nous offre souvent des oeuvres d’art, et pour moi le Pitaya en fait partie …
Egalement connu sous le nom de « fruit du Dragon » en Asie, le pitaya est originaire d’Amérique Centrale où son nom signifie « fruit aux écailles ». Les aglo-saxons le désigne sous une appellation que je trouve beaucoup moins poétique, épique ou explicite, à savoir « strawberry pear » : la poire-fraise. Hum … passons.
Aujourd’hui, c’est l’Asie qui en produit le plus, et notamment le Vietnam où il fut implanté par les colons français au début du XIXème siècle. Il était alors strictement réservé à la famille royale et à la grande bourgeoisie.
De nos jours, le pitaya se cultive aussi à La Réunion, mais uniquement pour la consommation locale, avec des cultures principalement situées dans l’Ouest et le Sud de l’île. En effet, le pitaya est le fruit d’un cactus : il lui faut donc éviter les fortes précipitations et les climats trop humides pour bien se développer.
Le pitaya mesure une dizaine de centimètres de long et renferme une chair blanche ou rose parsemée de pépins noirs. Celle-ci est protégée par une épaisse peau formant des écailles végétales plus ou moins longues.
A La Réunion, on cultive deux variétés de pitaya : le Hylocereus undatus avec une peau rose et une chair blanche et le Hylocereus polyrhizus qui a à la fois la peau et la chair roses.
On attribue au pitaya des propriétés bénéfiques à la réduction de l’acide urique, et donc à la prévention de la goutte. Chez les Indiens d’Amérique centrale, le fruit était fortement consommé après les grands repas car il a des vertus digestives et laxatives avérées. Riche en vitamine C, en fibres et en minéraux, la variété rouge du fruit est également pleine d’antioxydants.
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